• Drame : Un homme retrouvé mort dans la chambre de sa maîtresse à Yaoundé

    Il est à peine 16h au lieu dit Mimboman-Ecole à l’est de Yaoundé ce 23 juin 2005. Un groupe de personnes sont attroupées sur une portion de la route et on peut apercevoir garées sur le côté de la route un véhicule de la gendarmerie et de la mairie.

    De la foule, une rumeur d’émoi, et de stupéfaction se dégage : les habitants du quartier commentent le drame que l’on vient de découvrir dans une chambre du pâté de maisons du lieu. Un homme de plus de la quarantaine vient d’être sorti d’une chambre en état de décomposition, et de fait l’odeur est insupportable, elle monte à la tête et « arrache des haut-le cœur » confie un habitant du coin ; un autre jeune du quartier a dit ne pouvoir supporter l’odeur malgré qu’il ait frotté de la citronnelle dans ses narines.

    L’histoire remonte au week-end précédent. Le quadragénaire qui travaillerait dans une perception au quartier Mvog-Mbi quitte sa femme et ses quatre enfants, il a avec lui la somme de 120 000 F CFA pour l’achat de certains matériaux de construction pour la poursuite de son chantier de sa maison en construction. Mais il prend le chemin de sa petite amie qui habite le quartier Mimboman.

    Depuis le lundi 20 juin, les voisins de la chambre de cette femme sont alertés par l’odeur de putréfaction, il tiendront le coup avant, ne pouvant plus supporter, de faire casser la porte par un gendarme et de découvrir le corps décomposé du quadragénaire couché sur le lit, sans son pantalon jeans.

    L’épouse légitime du Monsieur le recherchant depuis quatre jours en vain, va être conduit par l’ami de son mari au domicile de la maîtresse de celui-ci, car disait-il, son ami avait l’habitude de passer des nuits chez cette dame. La maîtresse du Monsieur elle n’a pas été trouvée dans la chambre, des voisins disaient qu’elle était en voyage.

    En attendant l’issue des enquêtes policières, l’hypothèse d’un meurtre n’est pas vraisemblable d’autant que la chambre était fermée de l’intérieur au moment de la découverte du corps, et que celle-ci n’a pas de fenêtre. Et selon l’épouse légitime, son mari avait des malaises chroniques qui le paralysait pendant des minutes, et qu’il fallait à chaque fois qu’elle intervienne.

    Source : cameroun-online.com

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